Fermi: Nvidia chasse sur les terres d'Intel
NVidia a présenté hier sa nouvelle architecture de carte graphique appelée Fermi. Plus qu'une transition, elle marque ici une rupture avec ce qui se faisait auparavant à savoir des cartes aptes à assurer un affichage aussi rapide que possible. Sur le papier le Fermi a de quoi impressionner:
- 3 milliards de transistors gravés en 40nm
- bus mémoire 384 bits supportant la GDDR5 jusqu'à 6 Go.
- 512 unités de calcul réparties en 16 clusters de 32 unités ayant chacun 64 Ko de cache L1.
- 768Ko de cache L2 commune aux 16 clusters et servant à partager les données.
- Calculs en virgule flottante sur 32 bits.
Vous l'aurez compris, on a plus l'impression de parler d'un processeur que d'une puce graphique. C'est d'autant plus vrai lorsque l'on sait qu'il sera possible de compiler du code C++ pour le rendre directement exécutable par la carte. La concurrence visée ici n'est plus directement AMD mais aussi Intel et son Larrabee.
Bien entendu, il faut encore que la mayonnaise prenne avec les développeurs, ce qui n'est pas gagné dans le monde grand public où les développeurs sont toujours frileux à investir beaucoup de temps et d'argent pour ne viser qu'une faible partie des clients potentiels, ceux qui auraient une carte compatible.