Martin Bouygues ne veut pas de Free dans la téléphonie mobile
Après SFR et Orange, c'est autour de Bouygues de donner son opinion sur l'attribution de la quatrième licence mobile qui a déjà provoqué bien des controverses.
Dans une interview accordée au quotidien Les Echos, Martin Bouygues n'y va pas par le dos de la cuillère il considère que
si le gouvernement autorise un nouvel entrant à venir faire de l'ultra-« low cost » dans le mobile, il prend une lourde responsabilité. A terme, une guerre des prix peut provoquer de 10.000 à 30.000 pertes d'emplois chez les opérateurs.Nous savions depuis longtemps que le chantage à l'emploi serait le levier le plus utilisé par les opérateurs pour convaincre nos dirigeants de ne pas laisser arriver un nouvel acteur sur ce marché. Nous sommes en revanche plus surpris que ce capitaine d'industrie avoue aussi facilement le peu de concurrence entre son groupe et les autres acteurs sur les tarifs pratiqués.
Il est maintenant évident que ceux qui auront le plus à perdre d'un statut quo sont les consommateurs.