ATARI renonce à poursuivre des Internautes Anglais
On se souvient le tollé qu'avait soulevé en France l'affaire Techland, un éditeur de jeu polonais qui avait mandaté une avocate française afin d'exiger auprès d'internautes, soupçonnés d'avoir téléchargé illégalement un de leur jeu, de l'argent en échange d'abandon de poursuites. Les procédés avaient été unanimement condamnés, y compris par le barreau de Paris qui avait lourdement puni l'avocate.
Si en France cette jurisprudence a limité ce type de procédure, elles continuent en Angleterre où Atari avait mandaté un cabinet d'avocat pour exiger de l'argent, 500 Livres Sterling aux internautes soupçonnés un de ses jeux.
Là bas aussi, l'affaire a soulevé un tollé, plusieurs personnes ayant visiblement été accusées à tort. Devant le tollé soulevé par cette procédure, Atari a décidé de retirer son mandat au cabinet d'avocats, ce qui met fin à ces poursuites qui sont en fait plus des tentatives d'extorsion de fonds.
Il faut dire que des sites de P2P ont décidé de caviarder leurs fichiers afin de mettre dedans de manière aléatoire des adresses IP de personnes n'ayant rien à voir avec son téléchargement. Or, de nombreux spécialistes, ou se nommant comme tel, de la traque aux pirates se contentent de lister les adresses IP contenus dans ces fichiers sans jamais vérifier qu'ils sont réellement présents sur les ordinateurs des personnes concernées.
Ceci met en lumière les difficultés rencontrées par ceux qui veulent surveiller le monstrueux trafic P2P et en faire commerce auprès des sociétés qui en font la demande, ou demain auprès des autorités qui devront mettre en application la loi HADOPI.