Les déboires liés à la protection BD+
Devant la déconfiture encaissée par l'AACS LA qui a vu son système de protection infaillible piétiné en un temps record, les majors ont décidé d'utiliser la technologie BD+ prévue dès l'origine de la norme Blu-ray. Il s'agit d'une machine virtuelle, qui une fois lancée va authentifier le média et la machine et autoriser, ou pas, la lecture des vidéos. Cette protection peut-être mise à jour au besoin via de nouveaux disques.
Les premiers films utilisant cette protection, comme Fantastic Four: Rise of the Silver Surfer ou The Day After Tomorrow ont réservé des déconvenues aux propriétaires de certaines platines comme les Samsung BD-P1000 et BD-P1200 qui se sont avérées incapables de les lire. Si dans un premier temps les fabricants de ces platines et les éditeurs de disques se sont rejeté la faute, les premiers sont sur le point de proposer des mises à jour du firmware de leurs produits afin de régler le problème.
On imagine sans peine le mécontentement des clients légitimes devant ces déconvenues qui ne vont pas favoriser l'accélération de l'adoption de ces produits HD.