L'affaire des stock options antidatées d'Apple se complique
Apple comme pas mal d'autres sociétés américaines a le plus grand mal à se dépêtrer du scandale financier des stock options antidatées.
Si la SEC (Securities and Exchange Commission) semble avoir décidé de ne pas poursuivre Steve Jobs, qui n'a pas tiré profit de ces malversations en rendant ses actions antidatées sans les vendre, Nancy Heinen (ex-directrice juridique), et Fred Anderson (ex-directeur financier) ne s'en tirent pas aussi bien. Si la première ne sait pas encore le sort qui lui est réservé, le second a été obligé de rembourser les 3,6 millions de dollars indûment gagnés en plus d'une amende de 150000$.
Mais l'histoire n'est pas encore terminée. Steve Jobs a réussi à s'en tirer blanchi en soutenant qu'il n'était pas au courant de ces malversations. Or, Fred Anderson affirme maintenant le contraire et soutient que rien n'aurait pu se faite sans son accord explicite.
S'il arrive à prouver d'une manière ou d'une autre ses propos, l'impunité de SJ sera plus que fortement compromise.