C'est toujours la faute au piratage !
Si l'on est maintenant habitué à entendre ou lire cette phrase de la part des représentants des majors ou des ayants droit au sujet de la baisse des ventes de musique, il va falloir s'habituer à l'entendre aussi ailleurs. Et le prochain sur la liste est un client de choix, Steve Ballmer.
Il s'avère que les ventes de Vista sont inférieures aux prévisions qu'avaient pondues les spécialistes de Microsoft. Pour justifier ces méventes, Steve Ballmer a déclaré devant les actionnaires que la faute en revenait au piratage, et que la société allait renforcer ses dispositifs anti-copie afin de limiter l'impact de ce dernier et gagner plus d'argent.
Difficile de traiter cette information sans que certains n'y voient une volonté de dire du mal de Microsoft à tout prix. Nous allons donc transposer ici ce que nous avons déjà dit sur se sujet dans le domaine de la musique.
Le piratage a bon dos, car il permet de trouver un coupable intangible, impossible à quantifier et qui évite d'avoir à se remettre en question. S'il est probable qu'il puisse avoir un impact, cet impact existait déjà hier et les raisons de cette mévente sont peut-être ailleurs.