BootCamp, 10 jours après
Voilà maintenant 10 jours qu'Apple a lancé sa plus grosse bombe de l'année, BootCamp. Le champignon de l'explosion n'est pas encore retombé, même si déjà le fait de pouvoir booter nativement Windows sur XP est rentré dans les moeurs.
Car bien qu'en version béta, tout fonctionne relativement bien. On peut toutefois citer pour l'anecdote les quelques cas de personnes qui se sont retrouvées avec une machine totalement impropre à redémarrer sur un système ou un autre. Mais ces cas sont peu nombreux et un de nos membres a réussi à s'en sortir sur nos forums. Sinon, dans l'immense majorité des cas, tout se passe très facilement comme on peut s'y attendre de la part d'Apple.
Pourtant les critiques fusent, et chose amusante, les anti-windows et les anti-Mac luttent maintenant sans s'en rendre compte la main dans la main, ne voulant pas de cette fonctionnalité supplémentaire.
S'il est encore trop tôt pour connaître l'impact à long terme de cette possibilité sur le développement de logiciels spécifiques à Mac OS X, Apple devrait en profiter à court terme.
Certes, certains seront tentés d'acheter un Mac uniquement pour y installer XP, mais Apple a prouvé sa clairvoyance en forçant l'installation d'OS X sur la machine, avant celle de Windows. Ces acheteurs seront forcés de l'avoir sur leur machine, et la tentation de l'essayez sera omniprésente. Le simple package logiciel composé des iApp devrait encore faciliter les choses.
Mais BootCamp est surtout une fabuleuse opportunité d'aider ceux qui hésitaient à passer au Mac de peur de s'y perdre ou de perdre au passage leur logiciels chèrement acquis. Ils se voient ouvrir un chemin plus que tentant. Et grâce à eux, à court terme, Apple devrait augmenter significativement ses parts de marché en tant que constructeur informatique. Si les 10% visés pouvaient encore paraître utopiques il y a 15 jours, ce n'est plus maintenant les cas.
Pour terminer, BootCamp est également un argument de vente pour les clients dotés de machines PPC et qui seront d'autant plus tentés d'anticiper l'achat d'un Mac Intel. Car quoiqu'on puisse en dire, une grosse partie des logiciels Windows ne seront pas portés sur OS X. Nous y avons maintenant accès, même si certains peuvent souffrir dans leur idéalisme forcené.
Apple nous offre le meilleur des deux mondes et s'assure un avenir de grand constructeur. Que demander de plus ?