La SPEDIDAM attaque les sites de vente en ligne
La SPEDIDAM (Société de Perception et de Distribution des Droits des Artistes-interprètes de la Musique et de la Danse) va assigner en justice les 6 principaux sites de vente en ligne de musique dont bien entendu l'iTMS. Elle leur reproche de ne pas avoir obtenu l'autorisation écrite de chaque artiste français avant de vendre leurs morceaux.
A titre de compensation, elle réclame la modique somme de 3,5 millions d'Euros et taxe les sites de vente en ligne de pourvoyeurs de "contrefaçons massives".
Sans connaître précisément les tenants et les aboutissants de cette histoire, difficile de ne pas avoir l'impression que certains marchent sur la tête. Quel intérêt auraient les artistes français à ne plus être présents sur les sites de vente en ligne, seuls réellement capables d'endiguer le téléchargement illégal et de leur assurer un revenu ? Est-ce que la SPEDIDAM parle réellement en leur nom ? Cette pression n'est-elle pas là pour engranger plus d'argent sur cette manne ?
Comme vous pouvez le constater, ce dépôt de plainte a tendance à soulever bien plus de questions qu'à apporter de réponses. Imaginant ce que doivent représenter les revenus liés au marché français dans le monde, les vendeurs en ligne risquent surtout de fermer boutique dans notre pays, ne laissant pas d'alternative légale à ceux qui souhaitent acheter leur musique sans se déplacer.
PS : Si vous devez réellement acheter quelque chose actuellement, jetez vous sur l'intégrale de Mozart en 170 CD pour moins de 100€. Les enregistrements sont de très bonne facture, et vous aurez réellement l'impression d'en avoir pour votre argent, vu le poids du coffret. Bon courage pour l'encodage, j'y ai passé le plus gros de mon week-end.