Les majors passent à l'attaque !
La SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) a au mois de juin déposé plainte en France contre 50 internautes partageant de la musique sur les réseaux P2P.
Selon leurs dires, ce sont les personnes ayant mis des milliers de morceaux au téléchargement qui ont été attaquées. Toujours selon eux, la moitié de ces plaintes ont conduit à des perquisitions "courtoises et sans violence".
Nous ignorons si la causalité est directe, mais un de nos lecteurs a eu droit a une sacrée aventure que nous vous résumons.
Un matin, alors qu'il était au travail, la police a sonné à son domicile. Sa femme alors présente les a reçus. Ils venaient suite à une plainte selon laquelle ils auraient fait du piratage de musique en ligne.
La police a immédiatement mis madame en garde à vue, en tant que propriétaire de l'abonnement téléphonique, et a été cherché leur fils au lycée pour le placer en garde à vue également. Notre lecteur qui les a rejoints s'est également vu notifier une garde à vue.
On leur reprochait d'avoir permis de télécharger 1 morceau sur leurs machines en mai 2003 sur le réseau P2P.
La police après, avoir fait main basse sur leurs disques durs, les a laissé rentrer chez eux.
10 jours plus tard, on les leur a rendus, en indiquant que la plainte était classée sans suite faute d'avoir trouvé des preuves probantes de piratage.
Nous avons volontairement omis les détails, mais sachez qu'une famille s'est retrouvée une partie de la journée en cellule pour rien, que ces personnes ont été profondément choquées d'être traitées comme des criminels, toujours pour rien.
Bienvenue en France, pays des droits de l'homme.