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MacBidouille

Méfiez vous des contrats de crédit bail, suite

Voici le témoignage de Pierre-Emmanuel qui concorde parfaitement avec celui de Philippe (ICI).

Comme Philippe j'ai acheté mon Powerbook fin septembre 2000 auprès d'un revendeur Mac, financé par Apple Finance, via un contrat de location simple de trois ans, avec des documents à l'en-tête d'Apple Finance. Le contrat de "location simple" était inhabituel dans sa rédaction puisqu'il m'a été proposé un avenant "échange du matériel" pour "évoluer ensemble" après un an de location et un avenant de rachat du matériel. En fait à l'époque Apple Finance, que je croyais être une filiale d'Apple était en fait un département de Newcourt Finance France. C'est d'ailleurs écrit en tout petit au bas du premier courrier. J'ai très rapidement reçu ensuite un deuxième échéancier identique au premier, notamment la date d'émission, mais où le sigle et le nom d'Apple Finance avaient disparu au profit de Newcourt - CIT Group, Inc. En septembre 2002, à ma demande, mon correspondant CIT, responsable Fin des Contrats m'adresse un document qui me confirme une valeur de rachat à terme et avant terme et les modalités d'accord. Cet avenant est confirmé par Email fin février 2003 suite à ma confirmation
d'opter pour l'option de rachat à terme échu mais bonne surprise, la valeur de rachat passe de 225 euros TTc à 218,84 euros. Mais à ma grande surprise, en octobre 2003 alors que mon contrat de location est terminé, le bailleur poursuit le prélèvement des loyers. Après de multiples appels téléphoniques et des Email sans réponse, je résilie l'autorisation de prélèvement automatique et demande à CIT de m'envoyer la facture pour le rachat du matériel, déduction faite d'un loyer prélevé à tord. On me communique les coordonnées de correspondants en Irlande et apparaît une nouvelle société: Gobetween. J'apprends que les relations entre Apple et CIT ne sont pas "simples", que tous les contrats Apple Finance ont été cédés à Gobetween et que le siège de CIT France a fait l'objet d'une réorganisation interne des postes et fonctions, la société ayant changé de raison sociale. Ceci explique probablement pourquoi, les divers correspondants étaient "aux abonnés absents". En février 2004, CIT m'adresse une première lettre recommandée, relative au rejet des prélèvements automatiques pour tirage contesté. J'envoie à mon tour un courrier pour rappeler l'existence d'un avenant de rachat du matériel, option que j'ai levée selon les formes indiquées. En mars 2004, CIT m'envoie une lettre recommandée qui m'indique que mon contrat était un contrat de location simple sans aucune option d'achat et que "...nous ignorons cette proposition...nous ne sommes en aucun cas tenu de respecter des promesses émises par une société tierce, qui en vous promettant de telle chose, se mettait dans la plus parfaite illégalité ... que le contrat simple n'a pas été dénoncé trois mois avant sa fin par lettre recommandée, entraînant sa tacite reconduction pour un an. Le bailleur CIT m'informe officiellement que Gobetween devient mon nouveau bailleur. J'ai répondu à ce courrier qui témoigne d'une mauvaise foi manifeste. Un correspondant Gobetween m'a appelé pour me demander mes intentions (il n'avait pas eu copie de mon deuxième courrier). Il m'a informé qu'une proposition amiable m'avait été faite par sa société, voisine de 600 euros TTC, pour solder ce dossier mais CIT ne m'a pas transmis cette proposition. Je pensais être la seule victime de ces conflits entre Apple et CIT et des cessions- restructurations de Newcourt Finance mais le témoignage de Philippe et les explications de
Jacques prouvent que nous ne sommes pas des cas isolés. Dans toute cette histoire, je plains en fait la société Gobetween.

Nous avons reçu d'autres témoignages semblables. Nous ne pouvons pas tous les publier et vous invitons seulement à la plus grande méfiance.
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