Méfiez vous des contrats de crédit bail
Nous apportons à votre connaissance le témoignage de Philippe. Cette histoire est très étrange. Nous vous invitons donc à bien lire les clauses de tout contrat que vous signez et à en conserver précieusement une copie.
En 2001, ma société achète à l'Apple Store du matériel financé par crédit bail avec Apple Finance, contrat se terminant le 30 avril dernier. J'ai réglé toutes les mensualités jusqu'à la dernière. Il y a 4 jours je reçois un appel téléphonique d'une personne se présentant comme mandatée par Apple Finance et me tient le discours comme quoi j'avais signé un contrat de crédit bail où intervenait la banque de France (ce qui évidemment n'était pas le cas) et que j'avais une pénalité d'astreinte, selon mon contrat d'après elle, d'un mois de loyer par semaine de retard pour ne pas avoir levé l'option dans les délais, soit 1.592,89 € TTC sans pour autant être propriétaire dudit matériel (l'option s'élève à 72,97 € TTC pour être propriétaire !) ceci confirmé par fax avec copie de mon contrat et du contrat qui lie cette société tierce avec Apple Finance (et où je découvre le nom de cette société). Après une négociation avec Apple Finance, selon un second fax, cette société tierce m'indique ramener cette pénalité à 575 € HT (TVA en sus) comprenant l'option d'achat. Entre temps il m'a été impossible d'avoir la personne d'Apple Finance qui s'occupe des contrats car elle est toujours en clientèle, pas plus que la personne de la société tierce car il y a un répondeur en permanence. A la lecture de mon contrat il apparaît que cette clause de pénalité n'existe pas ! Je demande par télécopie à cette société tierce de me confirmer par écrit où se trouve dans mon contrat cette clause, le chapitre et l'alinéa. Pas de réponse. Impossible de joindre non plus la direction d'Apple Finance, la même personne (des services généraux (?)) refuse de me passer qui que ce soit, la direction est absente (elle aussi) et me raccroche au nez. Cette méthode qui consiste à parler en toute illégalité de la banque de France pour intimider son interlocuteur puis d'asséner des clauses inexistantes (tout au moins dans mon contrat) est du domaine de l'escroquerie. Je me suis réservé le droit de porter plainte auprès du procureur de la République.