Test du mDock 500 Go pour MacBook Pro 15"
Les solutions type Dock Station pour portable sont nombreuses, mais rares le sont celles qui intègrent une unité de stockage.
Idéale pour Time Machine...
Ergonomique le produit l'est bien. Nous l'avons vérifié en lui connectant aussi bien un disque dur qu'un écran ou un iPad. C'est d'ailleurs à l'usage que l'on se rend ô combien le concept est intéressant et pourquoi Cupertino l'avait jadis déjà développé sur ses fameux PowerBook (mini dock et micro dock) et PowerBook Duo. Dans le cas présent, l'intérêt c'est l'unité de stockage très confortable sur le version 1 To, qui autorise l'emploi de TIme Machine. C'est d'ailleurs vraiment sa destination première, car employé comme un disque dur classique, les piètres performances de l'USB 2.0 nous en dissuadent presque...
De l'USB 2.0, d'accord, mais l'USB 3.0 étant de mise avec les MacBook Pro 2012, les performances du disque dur 500 Go (un modèle qui s'appuie sur une rotation de 5400trs/m) auraient pu être réhaussées. Un choix presque sidérant malgré une rétro-compatibilité entre USB 3.0 et 2.0
... Mais des performances médiocres
Que les choses soient claires. Vous l'aurez compris, l'emploi du standard USB 2.0 - malgré sa démocratisation avérée - pénalise le disque an tant qu'unité de travail. Les débits avoisinant ce qu'offre les clés USB 2.0 ne flattent pas le produit. Au contraire, on serait aisément tenté de passer son chemin. Mais une fois encore, ce n'est pas sa vocation. Et si l'on peut se montrer pour le moins rude à cet égard, cette petite station d'accueil se révèle pourtant bien pratique.
Certes, il aurait été peut-être préférable que le fabricant patiente un peu et commercialise directement une version USB 3.0, voire au pire, l'actuelle version mais en s'appuyant sur le IEEE1394b. Mais cela aurait eu une incidence sur le tarif, quoique...
Reste, qu'à défaut de performances élevées, le disque dur peut s'enorgueillir d'afficher une belle linéarité pour ses débits aussi bien en écriture qu'en lecture, tout ce dont a besoin Time Machine pour assurer.
Nous avons procédé à quelques tests, le verdict est sans appel et normal. On a affaire à de l'USB 2.0.
30 Mo/s ce sont les débits quasi nominaux en écriture, en lecture guère plus...
Même constat mors du test de l'intégrité du traitement du flux des données.
Quick Bench 4.0 lancé, la cache est active, les débits de l'uSB 2.0 sont ici bien représentés.
Passé les fichiers de toute petite taille, dès les 2 Mo/s franchis, le DD fait montre d'une linéarité exemplaire, digne de certains SSD du marché. Mais ca plafonne toujours 29 Mo/s en écriture.
Idem, sur les gros fichiers, on est limité mais les debits sont particulièrement constants.
Et en FireWire 800
Àl'usage, une fois connecté, si la gestion des écrans compatibles mini DisplayPort est convaincante, parfaite même, à l'instar de la souplesse conférée par la présence de ports USB 2.0 supplémentaires, les performances d'un disque dur FireWire restent élevées même si nous avons noté quelques dégradations.
Certes, elles sont minimes mais suffisamment significatives pour être signalées. En effet, nous avons effectué plusieurs tests en écriture avec un disque FireWire 800 : un UlttraMax 2 To signé IOMEGA. S'il ne faut pas plus de 32,8 s à notre MacBook Pro 15" Core I7 QUAD 2.5 GHz (Middle 2011) pour copier sur le disque dur un fichier de 2.66 Go et ce, dans les deux sens. Une fois ce même disque connecté directement sur le mDock et la même copie lancée, il faut 42,6 s pour réaliser le même travail. Nous avons répété l'opération plusieurs fois avec des fichiers (petits et gros) donc de tailles différentes, et à chaque fois il aura fallu quelques secondes supplémentaires pour le même exercice avec le mDock. Bien évidemment, la copie multiple fichiers aura pour effet d'accentuer ce différentiel. Un aspect dont certains utilisateur devront tenir compte...