Prise en main de l'iPad mini Wi-Fi 16 Go
Fort de son expérience avec l'iPad, Apple renforce sa position sur un segment où elle était absente grâce à une version mini
Leader sur le marché des tablettes depuis plusieurs années maintenant, Cupertino commercialise depuis quelques semaines une version "mini" de fameux iPad. Plus léger, presque deux fois moins lourd que les actuels "grand frères", et tout aussi performant qu'un iPad de deuxième génération, l'iPad mini espère pourvoir contrer des produits concurrents comme le Kindle Fire HD d'Amazon voire même le Samsung Galaxy Note II pourtant bien moins encombrant...
Si sur le papier l'iPad mini semble bien fourbi, nous l'avons essayé pendant plusieurs semaines pour nous forger notre opinion, dans les faits, Apple n'hésite pas à faire du neuf avec de l'ancien, même si au final la crème semble prendre. En voici quelques détails.
Une dotation correcte... sans plus.
Au delà de ses faibles mensurations (20 x 13,4 x 0,72 cm), le mini ne pèse que 308 g (version WiFi) et revendique pourtant une autonomie de 10 heures (usage simple : internet, écoute de musique, visualisation de vidéo...) ce qui au regard de sa taille constitue une belle performance. D'autant que le petit intègre une puce A5 bicoeur (ARMv7 cadencé à 999 MHz et s'appuyant sur 512 Mo), soit l'équivalent de l'ancien A5 bicoeur (fréquencé, lui, à 1 GHz).
En revanche, une fois que l'on se penche sur les caractéristiques de la dalle Multi-touch LED de 7.9 pouces, l'horizon s'assombrit quelque peu. En effet, l'écran affiche ni plus ni moins la même résolution que l'iPad 2, soit 1024 x 768 pixels. Pas de quoi casser trois pattes à un canard surtout comparé à celle de l'iPad 3 Retina. Et même si l'on se cantonne qu'à une petite partie de la concurrence, le Kindle Fire HD est doté aussi d'une dalle de 7" mais d'une résolution de 1280 x 720 pixels, à l'instar du Samsung Galaxy Note 2 dont l'écran ne fait que 5,5 pouces avec une résolution similaire (1280 x 720 pixels) de quoi afficher de la HD 720p, on ne peut pas dire que l'iPad mini rivalise sans mal. Au contraire, on aurait plutôt l'impression que Cupertino prend les afficionados pour de simples geek...
Si les iPad 2, Retina 3 & 4 font à peu près dans les 650 ou 662 g (selon s'il s'agit d'un modèle WiFi ou 3G), le mini, quant à lui, justifie son diminutif avec à peine plus de 300 g (pour les deux versions)… Mais, pour le reste l'iPad mini, n'a "mini" que le nom.
Retourné, lorsque l'on compare le mini ne serait-ce qu'à l'iPad 2, la philosophie du design by Cupertino reste la même. Une coque et une vitre pour éléments principaux qui constituent la structure...
… Pour le reste, le concept n'évolue pas.
Seulement 5 mégapixels
Côté photo et vidéo, le mini embarque deux capteurs respectivement de 5 mégapixels CCD pour le dorsal et 1,2 mépaixels pour celui en charge de Facetime. Si l'iPad mini ne brille pas par ses qualités photographiques, l'appareil fait tout même mieux que l'iPad 2 (encore au catalogue) grâce - notamment - au jeu de lentilles (5 éléments) dont l'ensemble ouvre f2.4 tout en bénéficiant d'un autofocus. Bien que le mini se débrouille, on est bien loin des résultats obtenus avec un iPhone 4S. Maintenant, pour la photo, il y a les APN. On saura quand choisir...
Cote à cote, les deux optiques des caméras dorsales se distinguent l'une de l'autre surtout par leur dimensions respectives. l'iPad mini bénéficiant d'un jeu de lentilles plus grand (plus lumineux dans les faits) que son homologue l'iPad 2 mais s'appuie sur le même capteur de 5 mégapixels. Seule la caméra frontale, FaceTime est de 1,2 mégapixels pour le mini alors que l'iPad 2 se contente d'un capteur VGA. On constate que les boutons sont tout d'aluminium sur le mini.
Adieu le Dock...
... Bonjour Lightning. C'est le nouveau format du connecteur permettant de relier l'iPad mini à son chargeur ou un ordinateur via l'USB. Un changement qui survient avec l'arrivée de l'iPhone 5 mais aussi de l'iPad Retina et des nouveaux iPod et touch. Plus petit, à peine plus de 6 millimètres de large, et, surtout plus robuste, le connecteur Lightning offre l'avantage certain de ne plus s'encrasser aussi aisément que l'ancien Dock (30 broches) Apple réputé sur ce point. Autre avantage, le gain de place sur le châssis de l'appareil (et motherboard) dont le connecteur femelle est aussi plus robuste. Une évolution mise en place par le fabricant et pour le moins bienvenue. Et comme Apple ne fait jamais les choses à moitié, la société en a profité aussi pour revoir les aérations des hauts-parleurs en les protégeant mieux (micro-grilles). Un autre point positif.
En lieu est place de l'ancien connecteur dock, l'iPad mini hérite du fameux Lightning, nettement plus petit et à l'allure moins fragile.
Les aérations des haut-parleurs du "mini" sont nettement plus importantes, protégés par un tamis qui, s'il limite la pénétration de particules, permet une meilleure propagation des sons. L'iPad mini est plus performant sur ce terrain qu'un iPad 2 auquel nous l'avons notamment comparé.
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