Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience.

MacBidouille

Les CPU des Mac : PowerPC 601 (2)

14 mars 1994, Apple a sorti les premiers Power Macintosh à base de PowerPC 601, 3 machines d'un coup, dont un entrée-de-gamme très performant.
Mieux que cela, Apple a intégré un émulateur 68k pour assurer une excellente compatibilité avec les logiciels conçus pour les puces Motorola, simplifiant le passage vers un Power Macintosh.

Et pour couronner le tout, outre le passage aisé des logiciels vers la nouvelle plateforme, Apple a sorti non pas une mais deux cartes incluant le PowerPC 601 pour upgrader les Macintosh 68040 qu'ils soient PDS ou LC PDS, en augmentant drastiquement leurs performances au passage.

Deux cartes?

Oui deux cartes, Apple Power Mac Upgrade Card (APMUC) pour PDS en utilisant ce slot et son connecteur, et Apple Power Mac Processor Upgrade (APMPU) pour LC PDS en bloquant le slot PDS mais en se connectant sur le socket du 68040 a enlever.
Une différence essentiellement de carte-mère et d'espace physique.

Le plus important est que ces deux cartes sont juste une implémentation d'un PowerPC 601 66 Mhz avec 256 Ko de cache L2, tournant au double de la vitesse du 68040 remplacé en doublant la vitesse du bus.
Un 68040 @ 25 Mhz donnera un PowerPC 601 à 50 Mhz, et un 33 Mhz permettra d'atteindre les 66 Mhz maxi.

Il faut remarquer que ces cartes n'intègrent ni RAM ni emplacements pour en rajouter, limitant la quantité de RAM à celle présente sur la carte-mère d'origine et l'accès se faisant en 32 bits et non avec les 64 bits permis par le bus de donnée du PowerPC 601, un goulot d'étranglement.
Ultérieurement des cartes arriveront avec des emplacements pour de la RAM 64 bits, optimisant alors les performances.

Des performances excellentes!

Elles sont excellentes, malgré le bus 32 bits qui limite évidemment la bande-passante malgré le cache L2 de 256 Ko.
Avec du code natif PowerPC le code entier va près de trois fois plus vite et les calculs flottants près de 6 fois plus vite, pour ceux qui ont upgradé, ça n'est plus du tout la même classe de machine d'un coup!

Presque aussi rapide qu'un Power Macintosh, a un iota près.

Pour ce qui concerne les traitements graphiques, le bus 32 bits de la carte-mère est le facteur limitant, avec des gains autour des 20%, donc bien moins performant qu'un Power Macintosh.
Le fautif est probablement le cache L2 de type write-through (écriture immédiate) et non write-back (écriture différée).

Mais attention, pour du code 68k, les performances sont au mieux la moitié de celles du 68040 remplacé pour ce qui concerne les traitements entiers, obtenant alors des performances proches d'un 68030, et restent en deça du 68040 pour les opérations flottantes (FPU).
Comme pour les Power Macintosh dans le même cas de figure.
Ce sont les limites d'une émulation instruction par instruction.

Conclusion

Nouveaux Power Macintosh qui dépotent, anciens logiciels très bien supportés, anciens Macintosh upgradables, la transition vers le PowerPC a vraiment eu de la gueule!

Chapeau bas!

Sondage

Comptez-vous acheter un Vision Pro ?