TESTS : des SSD Crucial M500 de 960 Go
Sur le papier le M500 de 960 Go affiche les mêmes performances que son homologue 480 Go. Dans les faits, est-ce vraiment le cas ?
Il y a quelques mois déjà, nous vous avions proposé en avant-première le test du M500 de 480 Go (lire le test), annoncés simultanément, le modèle de 960 Go a tardé à se rendre disponible. Nous avons eu la possibilité de disposer de 2 unités. De quoi tester dans des conditions toutes particulières.
L'arrivée au mois d'avril des SSD M500 au catalogue de Crucial avait initiée quelques évolutions - bienvenues - tant aussi bien sur les capacités que l'échelle de gravure de la NAND Flash MLC ici gravée en 20 nm. Dotés aussi de condensateurs en charge d'assurer une sauvegarde du contenu de la cache (de la RAM) en cas de coupure intempestive de l'alimentation, ils bénéficient en outre d'un système de sécurité qui prévient en cas de surchauffe : une montée en température subite et cette sécurité réduira les débits d'environ 40% pour préserver l'intégrité des modules du SSD.
Si sur le papier et dans les faits, les performances sont revues à la hausse, nous l'avons vérifié précédemment, il était assez commun, notamment sur les SSD équipés de contrôleur SandForce, que les performances des plus grosses capacités soient toujours légèrement en retraits face à celle de moyenne capacité, les puces mémoires selon leur taille le plus souvent en cause.
Mais les M500, et pour ce que nous avons pu en vérifier, de 480 et 960 Go sont tous deux équipés de la même version du contrôleur Marvell, logique, et ne semblent pas sujet au phénomène. Au contraire, le 960 Go fait un chouïa mieux en écriture (données incompressibles) mais un soupçon moins bien en lecture comme vous pourrez le constater.
Seuls les modèles 120 et 240 Go affichent des débits en écriture séquentielle inférieurs.
Conditions de tests
Passer ces considérations technologiques et l'habillage cosmétique du châssis aluminium de 7 millimètres d'épaisseur, nous avons opté non pas pour des tests comme à l'accoutumé dans un MacBook Pro où il est aisé d'installer un SSD en lieu et place d'un disque dur conventionnel, mais un boîtier externe Thunderbolt. Nous aurions pu tout aussi bien réaliser nos essais dans un Mac Pro dont les multiples emplacements permettent d'installer sans coup férir plusieurs unités disque ou SSD. Mais les anciennes machines "pro" d'Apple ne distillent qu'une interface SATA II et non SATA III comme sur les dernières générations de MBP 13", 15 et 17". Les performances en auraient été dégradées.
Enfin, le boîtier Thunderbolt que nous avons sélectionné a déjà fait ces preuves, puisqu'il s'agit ni plus ni moins que celui du Little Big Disk Thunderbolt SSD (lire notre test) qui s'était déjà illustré grâce aux deux SSD C400 dont il est encore équipé (au catalogue LaCie). Et puis, l'imminente arrivée des nouveaux Mac Pro qui externalisent désormais leur modularité grâce justement 6 conncteurs Thunderbolt constitue un argument supplémentaire pour tester des SSD de grosses capacités dans un boîtier externe d'autant plus qu'en celui-ci permet une gestion RAID 0 ou 1 logicielle... A défaut d'intégrer un contrôleur RAID matériel bien plus onéreux.
Tester deux SSD dans un boîtier externe interfacé Thunderbolt permet aussi de voir comment ce comportent les SSD sans fonction TRIM active...
Particularité du Little Big Disk Thunderbolt Series SSD : il s'appuie sur un bridge et un contrôleur qui lui confèrent un bon très niveau de performance même avec d'anciens SSD.
SOMMAIRE :
• Performances du M500 en Thunderbolt
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