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OWC a changé le contrôleur de son SSD Mercury Extreme Enterprise. Que vaut vraiment cette nouvelle mouture à base de SF-1200 ?

Introduction

En mars dernier, je vous présentais le SSD OWC Mercury Extreme 200GB, animé par un contrôleur Sandforce SF-1500 hybride. Depuis, OWC a remplacé cette version par un disque basé sur un contrôleur SF-1200 classique. Voici donc l’occasion de faire le point sur cette nouvelle version, et plus généralement sur le marché des disques SSD Sandforce.

Une semaine après avoir installé le Mercury Extreme 200GB premier du nom dans mon Macbook Pro Unibody rev1, j’ai commencé à rencontrer des problèmes de gel du système, avec apparition de la célèbre roue multicolore. D’abord courts, ceux-ci se sont intensifiés jusqu’à provoquer des plantages complets, avec impossibilité de redémarrer la machine pour cause d’erreur de lecture du noyau Mach. Bref, les choses s’annonçaient mal. 

Heureusement, ayant suivi mes propres conseils de prudence concernant la fiabilité des SSD récents, je disposais d’une sauvegarde. Je me lançais donc dans un « secure-erase ATA » du disque, le moyen le plus simple de restaurer un SSD dans son état initial (voir ici pour la procédure). Malheureusement, ceci n’améliora pas les choses, et après 3 semaines et 3 secure-erases, je décidais de retourner le disque pour un échange.

Le modèle étant en rupture de stock au moment de la réception de mon disque par OWC, j’attendis une semaine qu’il soit disponible. Et au bout d’une semaine, le disque fut en effet de nouveau en stock, au même prix, avec le même nom… mais avec des spécifications ayant discrètement changé sur le site de OWC ! En particulier le MTTF (Mean Time To Failure : temps moyen avant panne) était passé de 10000000 à 2000000. 2000000, c’est encore bien assez pour un disque grand public, d’autant que le SSD était toujours garanti 5 ans par OWC. Mais pour comprendre ce que ce changement de spécifications signifie réellement, faisons un rapide point sur les disques Sandforce.