Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience.

MacBidouille

News du lundi 01 août 2011

[Mise à jour] Lion DiskMaker 1.1 pour créer avec facilité un disque démarrable de Lion

Guillaume Gete propose sur son blog un script automatisant la création d'un disque ou d'une clé USB de démarrage de Lion, Lion DiskMaker 1.1. La mouture 1.1 prend en considération les astuces proposées par Kalm et que nous avons décrites ici pour pouvoir utiliser sans souci une clé USB de 4 Go (le format EFI de la partition est remplacé par le MBR).
Notez qu'il est indispensable d'avoir l'installeur de Lion dans son dossier applications pour créer cette image disque démarrable. Si vous l'avez déjà effacé et même si vous aviez déjà copié dans un coin l'image disque "InstallESD.dmg" ailleurs, il ne vous proposera pas d'option pour l'utiliser.
Étant donné que nous ne souhaitons pas modifier le code de son script, voici un moyen simple de pouvoir quand même créer dans ce cas un disque avec:

  1. Sur votre bureau, créez un dossier. Laissez-lui pour le moment son nom de "dossier sans titre",
  2. Dedans, créez un autre dossier appelé "Contents",
  3. Dans Contents, créez encore un dossier "SharedSupport",
  4. Placez dedans l'image disque de Lion qui devra avoir le nom "InstallESD.dmg",
  5. Renommez le "dossier sans titre" en "Install Mac OS X Lion.app". Vous obtiendrez un fichier avec un rond barré, ce qui est ici sans importance.
  6. Placez-le dans le dossier "Applications".

Le logiciel acceptera alors de vous créer votre système démarrable.

[Màj] Une version 1.2 est disponible. Elle permet de localiser l'installeur de Lion s'il n'est pas dans le dossier Applications. Chose amusante, nous avons obtenu ceci au lancement de cette mouture :

La recherche étant liée au nom de l'application, il a été trouvé dans la cache de Safari dans les réactions à cette brève sur les forums :)
Sachez toutefois que la bidouille que nous avons décrite au dessus reste toujours d'actualité si vous voulez utiliser une image "InstallESD.dmg" préalablement mise de côté, le logiciel nécessitant obligatoirement d'avoir accès à l'installeur officiel d'Apple.

[Màj] Le bug cité au dessus a déjà été corrigé. Bravo à Guillaume pour sa promptitude.

Le nouveau disque dur 2,5" de 1 To de Western Digital est une petite bombe

Hot Hardware a publié un test du tout nouveau Scorpio Blue 1 To de Western Digital, un disque 2,5" doté de deux plateaux dont la densité atteint les 500 Go, ce qui lui permet d'avoir une épaisseur de 9,5 mm.
Ses performances sont excellentes pour un disque dur de cette taille et il se permet même de faire mieux dans tous les registres qu'un disque de la même marque de 500 Go tournant à 7200 tours par minute alors qu'il plafonne à 5400 Tr/min.
En débits séquentiels il atteint en lecture et en écriture les 117 Mo/s tandis qu'en aléatoire il est à 1,6 Mo/s. On est certes très loin d'un SSD, mais ces scores sont plus qu'honorables pour un disque de cette taille. 
Il reste maintenant à savoir s'il acceptera de se marier avec les MacBook Pro 2011 étant donné que son interface est en SATA III, chose que l'essentiel de ces machines a encore du mal à supporter. 

Voici le plan de bataille des Ultrabooks pour Intel

Nous vous avons maintenant très souvent parlé de l'offensive d'Intel sur le marché des Ultrabooks qui sont tout simplement des clones de MacBook Air, ou pour être politiquement plus correct,  l'Ultrabook est une nouvelle plateforme d'ordinateurs portables dont le MacBook Air aura été l'initiateur et qui en est le parfait exemple du succès commercial avec les derniers modèles. Intel a décidé de baser son offensive sur ce créneau en 3 étapes.

  • La première a déjà été proposée en juin. Il s'agit des processeurs Core i5 et i7 à basse consommation dont sont maintenant dotés les MacBook Air.
  • La seconde arrivera à la mi-2012 avec l'arrivée de leurs pendants améliorés sous Ivy Bridge, avec l'amélioration de l'efficacité énergétique grâce à la gravure Tri-Gate 22 nm et l'amélioration de leurs extensions avec la généralisation de l'USB 3.0 (si si !) et du Thunderbolt.
  • La troisième étape sera pour 2013 avec une nouvelle génération de processeurs à l'architecture largement revue (mais toujours en 22 nm) au nom de Haswell. Cette architecture passera encore un nouveau cap dans l'efficacité énergétique en mettant toujours plus l'accent sur les économies d'énergie en charge, mais aussi lorsque les coeurs ne sont que peu sollicités. Le but est de ne consommer que l'énergie nécessaire à la charge demandée à la machine avec autant de finesse que possible.

On notera également qu'Intel veut pousser les fonctions permettant le réveil instantané des machines (que propose Apple depuis longtemps) mais aussi, ce qui est très appréciable, de lutter contre leur vol en les bloquant totalement et en les rendant inutilisables si elles sont dérobées. Ainsi, un voleur se retrouverait avec une brique invendable sauf pour en récupérer les pièces (et seulement certaines) de quoi les dissuader en grande partie.

Le SAS va passer à 12 Gbits/s

Aujourd'hui, deux normes de connexion de disques durs existent. On a d'un côté le SATA dans sa déclinaison III atteignant les 600 Mo/s et de l'autre sur les marchés professionnels le SAS (Serial Attached SCSI), le descendant du SCSI destiné à des serveurs professionnels. Dans sa dernière déclinaison, il atteint les 6 Gbits/s en gros autant que le SATA III.
Cette norme va bientôt avoir droit à un coup de fouet et passera à 12 Gbits/s le double, de quoi permettre à des disques, forcément des SSD, de dépasser la barre du Go/s sur un connecteur.

Ce sera certainement la dernière chance pour cette norme de survivre aux bouleversements actuels. Elle est en effet battue maintenant en brèche par le SATA d'un côté adopté sur de plus en plus de serveurs, car très performant avec des SSD qui sont presque tous à cette norme et de l'autre dans le haut de gamme par d'autres SSD proposés sous forme de cartes PCI-Express aux débits encore plus élevés surtout qu'Intel voudrait maintenant que le PCI-Express devienne aussi un standard de connexion des disques performants.

Flat Package Editor, le puissant et méconnu utilitaire d'Apple

Voilà fort longtemps que nous utilisons pour nos besoins ponctuels et nos bidouilles le logiciel "Flat Package Editor" d'Apple. Si nous ne vous en avions pas parlé jusqu'à maintenant c'est qu'il est caché dans XCode qui était payant, mais aussi parce qu'il permet aussi des choses qu'il n'était pas de bon ton de faire. Lion a changé la donne puisqu'une seule licence permet son installation sur toutes les machines ce qui réduit pratiquement à néant ces limitations et le besoin de le pirater.
Flat Package Editor (on l'appellera par commodité FPE) est un puissant outil permettant d'éditer les packets d'installation de Mac OS X proposés sous la forme de .mpkg ou .pkg.
Pour le récupérer, il faut commencer par récupérer XCode sur le Mac App Store (gratuit pour Lion). Une fois qu'il est installé, allez à la racine de votre disque dans Developer/Applications/Utilities. Dedans vous allez trouver un logiciel appelé PackageMaker. Il permet de créer ces fameux .mpkg. Avec un ctrl clic ou un clic droit, affichez le contenu du paquet puis allez dans Ressources. C'est là qu'est caché FPE. Recopiez-le sur le bureau.
Vous avez maintenant récupéré un logiciel capable d'éditer et de modifier ces .mpkg et pkg.

Pour illustrer ce qu'il est capable de faire, nous allons nous amuser à aller fouiller dans l'installeur de Lion dont pratiquement tout le monde a fait une copie de l'image disque. Notez bien entendu que si vous aviez voulu le modifier,  il aurait fallu créer une image disque modifiable dans Utilitaire de Disque ! 

Ouvrons donc l'image disque de Lion montée et allons dans le dossier Packages.

Vous constaterez que tous les fichiers sont au format .pkg et qu'un seul est au format .mpkg. Voici ce qu'on trouve dans un dossier .pkg :

Il n'y a, hélas, dans ce cas pas grand-chose à modifier. Mais c'est plus intéressant avec un mpkg ouvert avec FPE.

Ce paquet sert de chef d'orchestre à toute l'installation du système. Amusez-vous à aller regarder dans le fichier Distribution. Jetez-le sur le bureau et ouvrez-le avec un éditeur de texte. On peut le faire avec Texte Edit tant que l'on va dans les préférences pour choisir le format texte et pas RTF.

Dans cet extrait du début du fichier, on comprend immédiatement que c'est ce fichier qui dicte les règles autorisant ou pas l'installation de Lion sur un ordinateur. On voit la vérification de la quantité de RAM et le refus de l'installer s'il y en a moins de 2 Go, la détection d'une installation dans une machine virtuelle, et encore la détection de la plateforme d'installation, essentiellement pour la bloquer sur des Mac Core Duo qui ne supportent pas les applications 64 bits.

Le fonctionnement est basique (et se rapproche même du vieux Basic en fait) avec des fonctions if.
Si la condition est remplie, la variable est définie comme true (vraie) sinon elle est définie en false (faux) et l'installeur la plupart du temps refuse d'aller plus loin.
Prenons un autre exemple avec un fichier Distribution de Mac OS X 10.6 :

C'est cette boucle qui bloquait l'installation sur une machine au CPU tournant à moins de 867 MHz, pour la contourner il aurait suffi de remplacer le "false" par un "true" tout simplement.
Notez, mais nous ne nous étendrons pas là-dessus que c'est aussi ce fichier Distribution qui veillait sur les anciennes versions de Mac OS X à ce qu'un DVD fourni pour une machine ne permette pas d'installer Mac OS X sur une autre. Nous nous étions même une fois amusés (pour installer la 10.6.6 des MacBook Pro 2011 sur d'autres machines et faire des tests) à tenter de manière assez barbare mais avec succès de remplacer tous les "false" par "true". Le pire est que cela fonctionne :)

Pour finir, si vous voulez vous amuser à éditer ce fichier, il faut donc en modifier une copie sur le bureau, à effacer celle présente dans le paquet puis à mettre en place la nouvelle avant de sauver le paquet. Si vous avez fait attention à avoir les droits en écriture et des fichiers déverrouillés, ça fonctionnera.

Bien entendu, nous ne pourrions être tenus pour responsables de vos expérimentations et de leurs conséquences éventuellement néfastes. Alors, amusez-vous sur des copies de fichiers et en ayant des sauvegardes parfaitement à jour ! 

Une autre preuve qu'Ivy Bridge n'arrivera qu'à la fin du premier trimestre 2012

Le site SweClockers a obtenu des informations fiables sur l'arrivée de la prochaine génération de processeurs Ivy Bridge d'Intel, celle qui donnera le prochain gros coup de fouet à nos Mac.
Dans les toutes prochaines semaines, Intel sortira des prototypes de ses produits destinés aux tests, mais il faudra attendre mars/avril 2012 pour que démarre la commercialisation des premières puces de cette plateforme, et encore ce ne seront que des modèles à quatre coeurs, ceux qui n'en auront que deux devront attendre quelques semaines de plus.

Ce délai entre la sortie de deux plateformes pour Intel est plus long qu'à l'accoutumée et il pourrait gêner des constructeurs comme Apple. Si l'on rapproche ceci de la rumeur sur des MacBook Pro ou MacBook Air différents, on peut imaginer qu'Apple ait décidé de jouer une de leurs cartes habituelles pour relancer des ventes sans nouveautés matérielles, celle du design.
Ils l'avaient fait en octobre 2008 en lançant les gammes Unibody dans les portables. C'était leur principale nouveauté, les spécifications matérielles ayant alors peu évolué et même régressé sur les MacBook 13", qui avaient des fréquences CPU inférieures aux anciens modèles et avaient aussi perdu le FireWire.
Tout dépendra certainement du volume des ventes et de tas d'autres facteurs internes à Apple, changer le mode de production de machines vendues à des millions d'exemplaires étant tout sauf facile lorsqu'elles ne sont pas en plastique mais en métal usiné. On se rappelle que la société avait eu un mal fou à monter en cadence la production des Unibody à leurs débuts. 

Pour les iMac, il sera plus difficile de révolutionner leur design, Apple ayant depuis des années travaillé à les transformer à leur plus simple expression, de plus en plus d'écrans et de moins en moins d'ordinateurs. Faire plus fin sera difficile, mais ils pourraient modifier la taille des écrans par exemple en continuant vers le gigantisme.

Rendez-vous dans quelques mois pour le savoir sachant que s'il y a des changements radicaux de design, cela se fera certainement cet automne ou au début de l'hiver, histoire de pouvoir 6 mois plus tard passer ces produits à l'Ivy Bridge.

L'iPhone 3GS au bout du chemin

Selon 9to5Mac, il devient de plus en plus difficile de se procurer des iPhone 3GS, produits qu'Apple a laissé vivre à la sortie de l'iPhone 4 pour en faire un modèle d'entrée de gamme. Sa disparition imminente n'a rien de bien surprenant sachant que l'on attend le modèle 5 dans les prochaines semaines. On ignore encore seulement si ce sera l'iPhone 4 qui prendra sa place en entrée de gamme ou si, comme c'est probable, Apple proposera une version 4S légèrement améliorée qui aura l'avantage d'être commercialement une nouveauté et donc de se vendre plus facilement tout en gardant l'avantage d'un prix mesuré puisque les infrastructures de sa fabrication auront largement été amorties. Il est très probable que sa seule nouveauté sera de passer de l'A4 à un processeur A5 à deux coeurs, mais bridé en puissance.

iTunes 11 changera totalement son interface et gèrera encore plus de choses

Au fur et à mesure de son évolution, iTunes est devenu de plus en plus lourd, gérant iPod, iPhone, iPad, iTunes Store... sans que son interface ne change profondément, ce qui en a fait une usine à gaz incroyablement lourde lorsque l'on ne veut qu'écouter de la musique.
Selon iBownloadBlog.com, Apple va profondément revoir sa copie avec iTunes 11 et modifiera totalement cette interface. Ce sera d'autant plus nécessaire que le logiciel devra également gérer non seulement iTunes plus, mais aussi les sauvegardes iCloud.
L'intégration de l'iTunes Store sera aussi revue et se rapprochera de Spotify. Nous sommes déjà curieux de voir ce que cela donnera et souhaitons surtout que le logiciel ne soit plus sous forme monolithique avec du code rajouté  à chaque version, mais plutôt sous forme de modules et de process réellement indépendants capables de le rendre plus véloce et réactif. Ainsi, il serait par exemple et tout simplement souhaitable que l'on puisse continuer à l'utiliser pendant une mise à jour iOS d'un mobile plutôt que de devoir en attendre la fin pour avoir de nouveau la main.

Sondage

Etes-vous tenté par le nouveau Mac mini M4 ?