Nouveau revers pour ARM dans les supercalculateurs
Ces dernières années, sans grand succès, ARM a essayé de se lancer dans le marché des serveurs et plus globalement sur celui des services très gourmands en puissance.
Récemment, la société a connu un revers dans ce domaine quand AMD a annoncé se désengager du marché des puces ARM destinées aux serveurs, faute de demande et de disponibilité de logiciels optimisés.
C'est probablement la raison qui a poussé très peu de temps après ARM à annoncer de nouvelles unités vectorielles destinées à ses futures puces et censées apporter un gros gain de puissance.
ARM connaît une nouvelle péripétie dans sa conquête de ce marché. L'un des produits qui aurait pu lui donner une visibilité sans pareille s'appelle le Post-K. Il s'agit sur le papier d'un supercalculateur devant atteindre 1000 peta-FLOPS, ce qui en ferait le plus puissant du monde. Fujitsu, son constructeur, enregistre des problèmes qui devraient lui faire prendre deux ans de retard au moins, soit une mise à la disposition des clients passant de 2020 à 2022. Le problème n'est pas directement lié à l'architecture ARM, la v8 ici exploitée l'étant déjà largement par ailleurs, mais à un autre problème sur lequel on n'a aucun détail.
Certes, deux ans ne représentent pas grand chose, mais cela pourrait permettre l'arrivée d'un supercalculateur aussi puissant, fonctionnant sur d'autres architectures.